Enfance Difficile
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 ENFANT DE LA DASS VIOLé trompé etc A LIRE A LIRE

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DIDIER
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MessageSujet: ENFANT DE LA DASS VIOLé trompé etc A LIRE A LIRE   ENFANT DE LA DASS  VIOLé  trompé  etc  A LIRE A LIRE EmptyJeu 1 Oct - 1:36

INTRODUCTION


Pourquoi ce mélange de confessions de vie et de réflexions ?
Car depuis ma naissance j’ai subi tant d’épreuves et de pertes, que la vaine crainte ne peut me tourmenter. Et je suis las de cette situation, je suis las de tous ces gens qui me jugent, qui nous jugent. Je suis fatigué de me battre pour un peu de reconnaissance, je suis attristé de l'image qu’on peut se faire des gens et plus particulièrement des gens de banlieue. Et je suis déboussolé par l’image que nous avons de nous, être issu de la DASS ou autre, avoir eu une enfance chaotique, s’être fait abusé dans tous les sens du terme et d'habiter en banlieue. C'est mon histoire et l'histoire de certains d'entre vous. Ça ne donne le droit à aucun homme de nous juger, de vous juger, ne sommes-nous pas nés tous égaux ?
Alors j’écris pour moi, pour vous, pour toutes catégories de classes sociales, que dis-je ? Pourquoi parler de classes sociales ? J’écris pour le genre humain.
J’écris pour les gens qui ne comprennent pas la souffrance des personnes comme moi, comme vous, et de milliers d’autres personnes à quelque chose près.
J’écris pour ce public qui a peur de nous, à croire que l’on a le sida, et là encore il n’y aurait pas de raison d’avoir peur.
À ce monde qui croit que l’on a une pierre à la place du cœur.
À ces individus qui nous pointent du doigt, qui nous traitent de racailles, de miséreux, prolétaires, de voyous.
À ces personnages qui ne veulent pas rester à nos côtés, à ces hommes qui nous irritent, qui ne croient pas en nous, qui nous catégorisent et qui parlent d’intégration.
À ces foules qui nous brisent.
À tous ces racistes qui nous tuent à petit feu.
À travers cet ouvrage et mon expérience, je vais vous aider à comprendre et combattre les préjugés sur la banlieue et ces individus brisés par la vie.
Durant mes 26 ans j’ai appris que tout était provisoire : l’amour, la vie, l’argent, les matériaux, les promesses, certaines amitiés, vous, moi, mon livre, mon histoire….

Et pour finir cette introduction, sachez que la souffrance n’est en aucun cas une maladie incurable, ni une tare, son remède reste bel et bien l’espoir.

Voici une partie de ma vie… SUITE : CHAPITRE 1


Dernière édition par DIDIER le Jeu 1 Oct - 1:46, édité 2 fois
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DIDIER
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MessageSujet: CHAPITRE 1   ENFANT DE LA DASS  VIOLé  trompé  etc  A LIRE A LIRE EmptyJeu 1 Oct - 1:40

[b]CHAPITRE 1
LE COMMENCEMENT

A force de vivre la vie a fait de moi :

- un vicieux
- un enjoliveur du monde moderne
- un mec ambitieux
- un colérique
- une grande gueule
- un bagarreur
- un insurgé
- un mec réservé
- un mec serviable
- un excessif
- un mec marrant
- un rancunier
- une petite ordure
- un salaud
- je suis la brute, le bon, et le truand réunis
- un être gentil
Non ça n’est pas la boite de Pandore qui vient de s’ouvrir, c’est juste moi Mathéo Alex. Et je ne suis pas le fils d’une célébrité qui écrit un livre pour faire voir à papa et maman, qu’il sait aligner deux mots. Bien que ça m’aurait bien aidé dans la vie d’être le fils d’une célébrité.
Né à Paris un 6 Janvier 1981, dans l’un des arrondissements les plus populaires, le 18e.
Je suis le fils de Christina, qui travaillait comme employée dans la chaîne de restauration Sodexho, d’ailleurs mon père, lui était cuisinier dans la même société, il avait sûrement rencontré ma mère dans ces lieux, pour tout vous dire je ne l’ai jamais su.
Ma mère originaire des Antilles françaises, la Guadeloupe, et mon père de même, cela fait de moi dans le jargon de banlieue un Ti male ou un sa ka maché.
Je suis le deuxième enfant de ma mère, puisqu’elle c’était mariée à l’âge de 16 ans avec le père de ma grande sœur de 4 ans mon aînée, surnommée Laurie. Hélas, le destin a voulu que ce dernier décède lors d’un accident.

Mais revenons à moi .A vrai dire je n’ai pas beaucoup de souvenirs de ma naissance à mes 5 ans comme tout enfant je pense, puis vers 5 ans j’ai des souvenirs : les cris de ma mère déchirant la nuit sombre d’hiver lorsque mon beau père Loïc, lui faisait un ravalement de façade à coups de ceinture, et à coups de poings, en la séquestrant dans sa propre chambre, histoire qu’elle n’échappe pas a son calvaire. Généralement en sortant de la chambre, ma mère avait le visage tuméfié, gonflé et entaillé.
Si ma mère n’arrivait pas à échapper a mon beau père, moi se n’était pas le cas vis-à-vis de ma mère. Car je me rappelle le jour où j’ai échappé a la surveillance de ma mère, j’étais âgé de 5-6 ans. J’avais fuis pour je ne sais quelle raison, mais je fus ramené part les flics, étais-je un futur petit fugueur ?
Aussi loin que mes souvenirs puisse m’emmener j’ai le souvenir des punitions corporelles qu’elle m'infligeait : des coups de câble électrique et de ceinture que je recevais lorsque je faisais une bêtise ou disais un mot de travers. Il y a des souvenirs plus agréables aussi tels que les croissants aux amandes que maman me ramenait lorsqu’elle sortait du travail, dans ces moments là ma mère était une fée à mes yeux .Il y avait les dessins animés (club Dorothée et récré A2) qui faisaient fleurir mon imagination comme Peter Pan, mon jour préféré était le mercredi comme tout enfant de mon âge.
Après club Dorothée, je m’abandonnais à des jeux tous bidons comme de sonner chez les voisins « dinnnnng donnnnnng » et courir à se ramasser dans les escaliers, on pouvait entendre au loin mes petits potes et moi des insultes genre : « Bande de petits con !!!!Sa vous amuse !? »
Puis on foutait le bordel dans le square, à jouer à Bioman « Force rouge !!!!!! » et à faire des roulades dans la poussière.

Mais il fallait croire que tous ces petits jeux bidon étaient éphémères comme une glace Miko à la noix de coco sous le soleil. J’étais prédestiné à vivre une enfance dans la violence, sous toutes ses formes, bien moins sucrée que cette fameuse glace, mais plutôt pimentée comme le colombo et c’est comme le rhum du dimanche chez les Antillais, vous verrez part la suite…
Donc, ma vie commence réellement pour moi un jour d’automne si mes souvenirs sont bons, je me rappelle de ce jour, car ce fut le jour où ma santé mentale (second degré) a basculé jusqu’à aujourd’hui. Je vécus ce dernier comme une tromperie digne de celle de Judas face à Dieu

Ce jour là, ma chère sœur et moi accompagnés de notre mère nous rendions chez des personnes qui demeuraient dans une grande maison dans l’Essonne à Villebon sur Yvette, rue des Maraîchers plus exactement. Après un long périple entre Igny, lieu où nous habitions, et l’adresse en question ; ma mère frappa à cette immense porte en bois vernie. Là, nous fûmes accueillis par une bonne femme d’une cinquantaine d’années, d’après mes estimations. Elle devait faire 1,69 m, les cheveux grisonnants, avec une robe style combinaison en synthétique et une paire de mocassins noirs.
Elle nous fit pénétrer dans l’entrée qui devait faire, sans en rajouter, pas loin de 4 à 5 fois mon studio de 18 m2 dans lequel je demeure actuellement. Dans cette pièce se trouvait son mari. C’était un brave homme légèrement enveloppé, vêtu d'une salopette bleue et d’une paire de godasse marron.
Nous fîmes les présentations : la madame se prénommait Françoise et l’homme Auguste.
Ils nous demandèrent à ma sœur et moi de les appeler Mémé et Pépé. . Personnellement, j'étais trop occupé à manger mon paquet de bonbons pour me poser la question, du pourquoi j’étais là et pourquoi ils nous demandaient de les appeler Mémé et Pépé .Mon admiration pour mon paquet de bonbons fut de courte durée et interrompue subitement lorsque ma mère après une conversation avec Mémé, déclara qu’elle devait nous laisser. Nous laisser ? Ce n’était pas prévu comme cela, du moins je n’étais pas au courant ! Je ne sais pas pour ma sœur, mais pour moi je n’étais pas très heureux à l’idée de rester avec ces étrangers.
Vu la tronche de cake que je tirais, ma mère me prit la main en me disant : « je reviens tout à l'heure vous chercher ».

Puis elle prit la porte en nous faisant des signes d’au revoir, par la suite mémé ferma la porte, cette femme dégageait quelque chose, mais mon jeune âge et mon inexpérience de la vie ne me permettaient pas de poser un nom dessus, mais l’instinct d’auto- défense d’un gamin comme j’étais dans ce milieu étranger faisait de moi quelqu’un de méfiant face à eux.

La dure vérité est que ma mère m'avait laissé pour compte à la D.A.S.S mais je n’en étais pas encore conscient.

Mémé nous fit, ma sœur et moi, asseoir dans une belle cuisine en bois genre : Petite maison de la prairie.
Apparemment c’était Pépé qui l’avait construite puisqu’il était menuisier de métier. Une fois assis, elle nous servit du pain d’épice de la marque Prosper.
Je ne connaissais pas l'heure à cette époque, mais il devait bien être 17 heures. Une fois mes tranches de gâteau finies, je me mis à courir vers un établi plein de jouets et à jouer pendant 3 heures à peu prés puisqu’on me rappela à l’ordre pour le dîner vers 20 heures.
Au menu : potage (d’ailleurs durant toutes ces années qui suivirent, 5 ans plus exactement, il y eut du potage tous les soirs), haricots verts, tranches de jambon et au dessert un yaourt nature sucré. Une fois englouti ce dernier, Mémé nous accompagna dans notre chambre qui se situait au 2e étage, mais en montant les escaliers mon cœur se mit à battre.
Ma mère ? Ma fée qui devait revenir ? Une méchante sorcière va nous manger comme dans les contes ? Où était-elle ? Elle était censée venir nous chercher ! Chaque marche de l’escalier faisait augmenter mon rythme cardiaque, je suis au bord de la crise. Que faisait-elle ? Ces questions se bousculaient dans ma petite tête crépue, mais tout en pensant à ça je me suis retrouvé dans un lit à ressorts dans une chambre équipée d’un bureau, d’un chevet, d’une fenêtre, et d’un berceau, allez savoir ce qu’il faisait là.
Mémé me fit un bisou sur le front puis disparut dans les longs escaliers, je suppliais le ciel pour que ma mère vienne me chercher mais rien ne se produisit.
A cet instant mon cœur fut envahi d’une sensation d’abandon : je me suis mis à pleurer et à crier comme jamais auparavant, j’hurlais « maman » en espérant qu’elle revienne me chercher sur sa Licorne blanche, j’en avais la gorge irritée et les yeux boursouflés à force de chialer. J’aurais pu continuer à crier et pleurer si ma sœur, qui se trouvait dans la chambre d’à coté, ne me fit pas comprendre que cela ne servait à rien en déclarant d’une voix claire, mais triste :
« Ça sert à rien d’hurler maman ne reviendra pas nous chercher »
Du coup, j’ai dû me faire une raison et fermer ma petite gueule avec mes dents en moins, pour plonger dans les bras de Morphée*.
Le lendemain, j’avais les fesses mouillées de pipi, alors que j’avais arrêté de pisser au lit à l’âge de 3 ans, c’était sûrement dû au choc émotionnel. Mémé me lava puis je me mis à table pour le petit déjeuner. Dans mon bol il y avait du lait et du pain dur à l’intérieur. Une fois ma potée avalée, la suite des festivités était d’aller à l’école, c’était la maternelle, pour ma part, j étais un élève plein de vie, espiègle et écervelé. Mon jeu favori ? C’était de pisser dans la cour avec mon petit pote Denis. On était comme des petits chiots fous. Manque de chance on se faisait coincer à tous les coups. Cela me valut des punitions telles que l’interdiction de jouer avec mes Legos mon jeu favori de l’époque.
Les jours passaient je m’habituais à cette nouvelle famille, ma vie était rythmée par la religion chrétienne, les grands repas de famille les dimanches que je trouvais toujours trop longs, et des supers goûters le mercredi après notre réunion religieuse, AMEN !
Les mois passaient, ma mère faisait signe de vie tous les 2 mois ou plus mais ce n’était pas trop grave, car j’avais trouvé Mémé pour la remplacer partiellement. J’avais presque trouvé ma place dans cette famille, mais pas tout à fait, car être noir dans une famille de blanc sa suscitait des questions auprès de mes petits cons de camarades :
- Pourquoi ta maman est blanche et toi noir ?
- Heinnnn !!! Parce qu’on m’a trempé dans le chocolat noir !!!!!Petit Connard.
Sur le coup je crois que j’aurais voulu que l’on m’oublie 5 petites minutes sur ce sujet.
Mais durant tous ces mois je développais inconsciemment un être colérique, froid, haineux, un peu mythomane, vengeur et n’ayant aucun sentiment perceptible mis à part le mépris et dégoût, j’étais vide ma mère m’avait tué en m’abandonnant au service social, mon haleine sentait le cadavre de toute ces choses qui faisait de moi un enfant. Il m’arrive même parfois de poursuivre Mémé pour la frapper et l’insulter, à croire que j’étais habité par le Diable. Depuis ce personnage plein de souffrance ne cesse de me poursuivre dès que quelque chose le touche, mais je ne le comprendrai que plus tard lors d’une séance avec un psy. (On appellera cet autre moi, monsieur x. En fait monsieur x c’est moi sous la colère et non un dédoublement de personnalité comme l’exorciste).
Pendant toute la période scolaire de la maternelle, j’en foutais pas une, mais cela ne m’empêcha pas de passer en grande section : la primaire, terre de tous les péchés. Maintenant quand j’y repense, les insultes, les bagarres de chiffonniers, les vols de goûters et d’images à collectionner Panini Olive et Tom et autres Crados pour les connaisseurs faisaient partie de ma vie scolaire, mais il était hors de question que je bosse en cours. D’ailleurs cela me valut un redoublement à la fin de l’année, une vraie défaite quand j’y repense maintenant : redoubler le CP résulte de la connerie pure et dure, mais à vrai dire je m’en moquais à cette période, l’alphabet je m’en curais le ben, mon truc c’était l’ABC de la connerie enfantine. C’était la fin de l’année donc en conclusion le début des grandes vacances, donc redoubler le CP était le cadet de mes soucis. Les vacances je les passais avec les petits fils de Mémé et Pépé : il y avait Natacha, Sabrina, Timothée, Jérémy, Joëlle, Sara, Rachel, Anne et Isabelle .Tout ce petit monde se retrouvait en Vendée dans un domaine immense appelé « le Potto » qui appartenait à la famille. On s’y amusait bien, mis à part les matins où il fallait ramasser des foutus haricots verts, d’ ailleurs je crois que c’est pour cela que je ne suis pas friand de légumes. En général les vacances passaient à une vitesse hallucinante, vues les conneries que je faisais. D’ailleurs il y a une bêtise qui me revient à l’esprit. J’avais ouvert le ventre d’un mulot (un rat des champs) pour voir ses intestins, je m’attendais surement que sa ce mette a sonné comme dans le jeu docteur Maboule, j avais vu ça à la télé chez ma mère. Mes camarades de vacances, les traîtres, m’avaient vendu a Mémé, et encore une nouvelle fois je fus puni. A la fin des 60 jours de vacances mes compagnons et moi organisions un grand spectacle-kermesse pour les adultes admiratifs qui nous félicitaient en nous offrant des friandises, mais malgré tout cet amour que l’on me donnait, j étais jaloux des petits fils de mémé, car il me fallait toujours plus d’attention, il fallait que tout tourne autour de moi depuis que mère m’avait laissé.
Une fois finies, il était temps de rentrer sur Paris.
A ma grande surprise, à la rentrée, ma mère souhaitait nous récupérer les week-ends. Je devais avoir 7 ans, donc les week-ends, ma sœur et moi, nous nous rendions chez Mère. On avait le droit de regarder la télé chose que je ne pouvais pas faire chez Mémé, manger au Mc do, c’était vraiment la fête à l’HLM, sauf ce foutu week-end où je n’aurais jamais du y aller car ce jour là, il y avait mon oncle Patrick, ce gros connard, qui a en partie contribué à ma tourmente actuelle. Ce jour là, il me demanda d’entrer dans les toilettes, puis il me demanda de lui mettre mon sexe dans son cul.
Le souci quand on est si jeune et que l’on se fait abuser, on croit que c’est normal, donc on n’en parle pas jusqu’à ce que l’on soit assez âgé pour comprendre. C’est ce qu’il s’est passé. Et même quand on en est conscient, on l’enfouit au plus profond de soi jusqu’au jour où l’on ne peut plus contenir ce secret qui ne demande qu’à sortir avec fracas. Alors on se retient, on pleure, on se sent sale, on a peur d’en parler car on a honte, on a peur de détruire les gens qui son autour de nous, peur que l’on nous prenne pour des menteurs, on se demande même si ce n’est pas le fruit de nos fantasmes les plus enfouis. Dans certains cas je pense que l’on met terme à notre vie.
Pour moi sincèrement je crois même si je me l’avoue toujours, pas ma vie s’est brisé comme une fine paroi de glace ce fameux jour et pourrai-je un jour m’en remettre, effacer ces mots « ABUSER » et « VIOLE »de mon ardoise magique ? A suivre…
Les années passèrent, je me fis opérer de l’oreille droite à cause des otites à répétition que ma mère ne soignait pas en temps et en heure, voir pas du tout d’après ma tante. Après cette opération, les médecins me laissèrent un trou de la grosseur de mon index.
J’ai 9 ans entre temps, mes colères font de plus en plus éruption dans ma vie, crises de nerfs, je m’arrache les cheveux, je m’automutile, je me frappe, je me jette par terre, et j’insulte Mémé en la poursuivant pour la frapper. Ce monsieur X commence à me pourrir la vie. Je suis en manque d’amour mais personne ne le comprend, personne ne m’écoute, étais- je à bord de la frénésie meurtrière ? Genre Michaël Myers ?

Dans l’année de mes 9 ans, ma mère qui habite en Guadeloupe maintenant, souhaite me récupérer. Pas de chance, 1 mois après je me retrouve à Orly avec les yeux de Mémé et les miens remplis de larmes. Elle avait sûrement pressenti mon devenir, moi je me mis à pleurer de tristesse, 4 ans d’amour pour partir du jour au lendemain sans demander mon avis….Le ciel pleurait ce jour-là, il y avait une averse sur la France, une nouvelle vie commençait pour moi et pas n’importe laquelle, j’embarquais dans le 747 direction Pointe à Pitre……….
Durant les années écoulées aux cotés de Mémé et Pépé, je fus un enfant presque heureux. Ils furent pour moi ma seconde famille et ils le resteront. De les avoir quitté fut la pire des choses qui ait pu m arriver mais il le fallait un jour ou l’autre. Depuis je cherche encore l’endroit où je pourrai me sentir aimer. Je parle d’une vraie chaleur humaine. Ma mère, pour ma part, même si je ne connais pas ses raisons, n’aurait jamais dû me laisser, ni me dire qu’elle reviendrait me chercher. Ces phrases sont restées encrées en moi, surtout pour un enfant de mon âge car un enfant croit toujours les grandes personnes.
Depuis ce jour d’automne, ma seule quête est celle du bonheur, avec cette éternelle question que je n’ose lui poser : pourquoi nous avoir confié à la D.A.S.S ?
La DASS reste pour moi, la S.P.A pour enfants. Ils nous placent là selon leurs humeurs et leurs bons vouloirs, avec cette option pour les parents : « l’option récupération d’enfant ».
Je hais se système dépourvu d’humanité qui nous considère comme des dossiers, des numéros, des animaux, ou des cas mais on n’est pas des cas puisqu’ on est pleins, mais je crois qu’ils ne l’ont pas encore compris. Ils oublient que l’on reste des êtres humains avant tout, avec des pensées, ce ne sont qu’une bande de connards, ils nous rackettent le peu d’espoir qui nous reste.
Mes pensées sont que l’on devrait faire une réforme sur les services sociaux de l’enfance, car les enfants avec un passé comme moi ou autre, de nos jours, sont de plus en plus atteints du syndrome du pion. On les déplace par ci par là, sans repère. Résultats des courses : on a plus de repère, on est déstructuré ce qui crée des bombes à retardement ambulantes prêtes à exploser sans préavis…. Ils devraient plus écouter les désirs des enfants placés, pour mieux saisir leurs besoins, leurs vrais besoins, et non ceux de leurs foutues lois dénuées de sens.
Je voulais aussi parler des femmes battues comme ma mère. Même si c’est une tradition chez les antillais, ce n’est pas normal car il y ait des femmes battues, mutilées en France. Il y a selon mes recherches 400 femmes qui en meurent tous les ans a cause de violence, ça donne a réfléchir hein ? Moi perso ça me donne a réfléchir.
Et dire qu’il y a des hommes qui aiment leurs femmes avec des chrysanthèmes.
Je m’adresse aux hommes qui battent leurs femmes, avez vous pensez aux enfants qui subissent les cris, les pleurs de leurs mères ? Le traumatisme que vous leur infligez ? Il est fort possible qu’ils reproduisent le même schéma que vous. Est-ce ce que vous voulez pour vos gosses ? Moi parfois j’entends ma mère crié derrière la porte de sa chambre 21 ans après.
Il y a un sujet plus tabou : ce sont les hommes battus. Il y a 1 homme qui meurt tous les 14 jours en France. Ceci est constaté par les services de police et de gendarmerie concernant des hommes victimes. Ce chiffre est très en-dessous du chiffre réel des violences, car la plupart des hommes concernés n'osent pas porter plainte, de peur de ne pas être crus, d'être ridicules, ou de subir une contre-plainte de leur femme à laquelle sera accordée une bien plus grande crédibilité.






« À partir de ce moment la tout devient flou et le son de la voix de ma mère me perce à peine. Elle ma dit : « je reviens tout à l'heure vous chercher » .Mais ces paroles m’importent peu à cet instant, je me contente de les enregistrer mécaniquement. Plus tard, dans le silence parfois insupportable de la nuit j’entendrai ces mots en moi d’un espoir vain »
Mathheo
SUITE CHAPITRE 2
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MessageSujet: Chapitre 2   ENFANT DE LA DASS  VIOLé  trompé  etc  A LIRE A LIRE EmptyJeu 1 Oct - 1:42

CHAPITRE2
MES VIOLENTES GRAVURES AU CERVEAU


On est en plein après midi, aéroport de Guadeloupe surnommé le Raizet. Il fait une chaleur étouffante, les vapeurs des terres s’échappent du goudron de la piste d’atterrissage, c’est l’enfer sur terre, je transpire à grosses gouttes car je n’ai pas l’habitude d'une telle chaleur. Je suis vêtu comme un touriste suédois en escale à Abidjan à quelque chose près, ce qui veut dire comme un clown : je porte des chaussettes blanches avec des sandalettes marron. Je ressemble vaguement à un premier de la classe sans la raie sur la tête.
Je descends de l’avion, mes pas sont assez hésitants, car je suis en terre inconnue. Je suis accompagné d’une hôtesse qui m’escorte jusqu’au hall d’entrée. Là, je cherche maman du regard. Mes yeux croisent plein de visages remplis de soleil et de joie. Ma mère est là. Elle m’attend avec un grand sourire. Je cours à sa rencontre avec une ardeur à toute épreuve. Je suis vraiment content de la revoir, je l’embrasse. Elle sent bon les îles et je me dis que ma mère est vraiment la plus belle. A ce moment je laisse toutes mes rancœurs repartir avec l’avion.
Une fois mes valises récupérées, nous nous dirigeons vers ma nouvelle vie, nous sommes escortés par le nouveau copain de ma mère : Charles.
Après 30 minutes de route vers une campagne retirée de l’île appelée Calvaire et située sur la commune de Baie Mahault, nous pénétrons dans un lotissement appelé Mazouloute.
Là, je me retrouve devant une petite maison pittoresque en pierre et en tôle au centre d’un vaste terrain. Il y avait à côté de la maisonnette un chantier d’une bâtisse en construction. Voyant cela mes premiers mots à ce sujet furent :
« Mais…. mais on est pauvre » (je sais, je suis un peu con parfois)
Ma mère se contenta de sourire et de me dire que l’on ne l’était pas. Une fois dans la case, je pus compter 3 pièces, une cuisine, une salle de bain, et une chambre. Moi qui avais l’habitude d’un f 12, me voilà, dans un f2 pour 4 personnes : ma mère, mon petit frère Nathan, Charles, moi et bientôt John mon autre petit frère, car ma mère était enceinte. Ce qui, au total, allait devenir 5 dans un f2.
Quelques jours après mon arrivée, je fus mis dans une école dans le centre de Baies Mahault. Pour le premier jour et tous ceux qui suivirent, mère me fit deux sandwichs accompagnés de deux briquettes de jus pour aller en cours. Il fallait que je prenne le bus scolaire pour m’y rendre. Je fus affecté dans une classe de remise à niveau, vu que j’avais redoublé plusieurs fois. Je fus intégré dans la vie scolaire en tant que victime, je me faisais frapper par des mecs qui étaient nourris aux patates douces, au coco, et aux fruits naturels. Ces mecs étaient élevés à l’état brut, rien à voir avec moi qui avais quand même bien douillé, moi qui avais été élevé à la rillette et aux haricots verts. Ma première année scolaire fut difficile, les moqueries sur mon accent parisien me valurent le surnom de « Blanc ». Les regards sur ma cicatrice et les remarques sur l’aspect de mon oreille droite m’accablaient, les coups lorsque je rétorquais face à ces insultes furent durs à digérer…dure réalité….
Entre temps ma mère accoucha de mon petit frère John, mais bizarrement son visage s’assombrit entre mon arrivée et la naissance de John
Elle commença à me corriger avec des coups de câble électrique et de ceinture. Si mon corps n’en est plus marqué, mon cerveau en est gravé jusqu’à maintenant; je suis inconsciemment atteint par cette violence.
Ma mère me faisait frotter à la main mes jeans, considérant que c’était moi qui les avais salis donc c’était à moi de les laver en même tant nous n’avions pas de machine à laver dois je donc l’en excuser ? Je suis alors âgé de 10ans.
J’entame ma deuxième année scolaire, je suis en CE2, loin d’être un génie, je me débrouille bien, sauf en grammaire mon point faible. Il faut croire que je suis physiquement faible aussi, je me fais littéralement défoncer le portrait dans la cour de récréation, dans le car scolaire par ces barbares aux tee-shirts couverts de transpiration, au point qu’un jour j’en tombe malade.
De plus la sensation d’être un miséreux se fait ressentir de plus en plus car ma mère refuse de m'acheter des baskets de marque. Je me trimbale avec des chaussures top 2000, une honte face à mes camarades qui ont des pompes avec la virgule…. l’enfance est cruelle.
Fin de l’année place aux grandes vacances. Je m’éclate avec mes potes que je me suis fait dans le lotissement : Malik, Vanessa, Diana, Cédric, Bruno et Nadège. Nous étions sept, toujours pieds nus. A force nous avions une semelle incorporée à nos pieds, nous étions comme frères et sœurs, bien que mon souhait fût de sortir avec Diana. Nous allions cueillir des fruits dans les bois et dans les champs en nous racontant des histoires et des légendes antillaises à nous faire pâlir de peur. Parfois, on se faisait poursuivre par des chiens errants ou des bœufs dans les champs mais rien de bien dangereux. Tout ça nous prenait facilement une journée, moi il fallait que je rentre vers 19 heures pour regarder Santa Barbara, une série américaine de l’époque, et pour apporter de la nourriture à mon grand père qui se trouvait à 10 ou 12 kilomètres de la maison. J’y allais souvent avec mon petit frère Nathan. Il faisait sombre lorsque nous descendions les sentiers en terre, la peur m’envahissait mais il ne fallait pas que cela paraisse face à Nathan, il fallait que je sois fort. On avait toujours tendance à s’arrêter à la boutique qui se trouvait à 5 minutes de chez mon grand père pour s’acheter des biscuits sucrés ou salés. Jusqu'au soir où je me suis arrêté au magasin et que mon frère a continué en direction de chez notre grand père, mais le temps d’acheter les friandises, Nathan fut renversé par une voiture.
J’ai alors 11 ans, il est 20 heures et des poussières, il fait nuit noire, j’entends au loin mon frère crier de douleur, l’auteur du crime avait pris la fuite. Le voisinage alerté par les pleurs se regroupe autour de Nathan allongé sur le sol. Je suis tétanisé, je cours en direction de la maison de grand père en criant que Nathan s’est fait renverser. Il m’ordonne d’appeler ma mère car il ne peut pas le faire. En effet, il est paralysé d’un coté suite à une attaque. Je me plie aussitôt à son ordre, je transpire, j ai du mal à reprendre mon souffle, ma mère va m’assassiner, elle décroche :
- Allô ?
- Maman !! Nathan s’est fait renverser !!!
- Quoi ?!
- Il s’est fait renverser… mais ce n’est rien !
- Vous êtes où ?!
- A coté de chez grand père.
- J’arrive !!!
- Non c’est bon, je vais rentrer et je porterai Nathan sur mon dos.
- Non, j’arrive tout de suite !!
- Mais.............
Trop tard elle a raccroché et est sûrement déjà en route.
Je rejoins Nathan qui ne cesse de pleurer. A quelques mètres de là, il y a la marmite de soupe que tenais mon frère, renversée sur le bitume. La scène me stresse terriblement et la peur m’envahit je vais me faire massacrer. Ma mère arrive pratiquement en même temps que les pompiers prévenus par un voisin. Elle me regarde puis m’ordonne de monter avec la voisine pour qu’elle me ramène à la maison. Puis elle part avec mon frère et les pompiers direction l’hôpital général.
Moi, je rentre à la maison, il n’y a personne, je suis sous pression, je suis un condamner en surci. Charles était parti avec John, j’attends seul sur un banc. L’attente est longue dans le couloir de la correction corporelle. Charles rentre puis repart chercher ma mère, John reste en ma compagnie. Je flippe grave, j’allais recevoir une raclée de fou. John s’est endormi. Une heure s’est écoulée : ils sont de retour. Mère me demande des explications, je lui en fournis. Elle ne me croit pas mais elle me laisse le bénéfice du doute. Je n’ai le droit à aucune correction, ouf !!! Soulagé ! J ai eu la grâce maternelle, il est environ minuit et je pars me coucher.
Les jours suivants sont tendus, j’étais sincèrement mal, ma mère ne s’en est pas rendue compte mais ça ma marquer et grand père est du coup privé de repas contre son gré.

Les mois passèrent, Nathan allait mieux, mais il rentra en métropole pour X raisons chez son père Loïc, le bourreau de ma mère à l’époque. Il restait John et moi.
Je suis alors en CM 1, je travaille bien avec quelques écarts parfois, cela me vaut des coups de bâtons de monsieur Clément mon maître de classe, j’en avais les fesses gonflées.
Cependant je souffre!! Je suis atteint d’une infection de l’appareil auditif, mes oreilles déversent du pus, les mouches en font leur festin. J’en ai marre de les chasser à coups de mains, mais elles reviennent sans cesse. Je préviens ma mère mais elle ne s’alarme pas le moins du monde.
Et en plus je suis toujours en basket top 2000 ce qui a le don de m’énerver, je suis calé si bien que je décide de me mettre à vendre des coquillages aux voisins. Malheureux, je me suis fait amocher par ma mère (lèvre éclatée et marques de câble électrique), pourquoi une telle correction ? Parce que son amour propre en avait pris un coup, son fils faisait du porte à porte pour vendre des coquillages, pour acheter une paire de baskets avec la virgule, pour elle ça n’était pas possible, si bien que la rentrée qui suivit, j’eus droit à une paire de LA GEAR une grande marque à l’époque.
Entre-temps ma sœur, que j’avais laissée chez Mémé, rejoignit le reste de la famille. Ça changea : il y avait deux femmes maintenant. D'ailleurs il n’y avait pas que ça qui avait changé. La maison s’était agrandie, d’un f2 nous sommes passés à un f5. Les semaines passèrent et des tensions commencèrent à apparaître entre ma mère et ma sœur, pour des raisons d’hormones dues à l’adolescence. Du coup, ma mère eut recours à la violence comme d’habitude. C’était un festival : coups de poing, coups de pied, manche à balai, casseroles et coups de poussette. Les cris de Laurie me brisaient le cœur mais à force de les entendre j’étais devenu insensible. Résultat : ma sœur prit la fuite puis se retrouva en France chez ma grand-mère, à Villejuif dans le 94. Durée du séjour en Guadeloupe de Laurie ? Six à huit mois à tout casser.
Je me retrouvais seul avec John, la vie passait. On allait à la mer ou à la rivière, je m’amusais à attraper des crevettes ou des crabes au point que j’en devins allergique, je mangeais des frites et des ailes de dinde grillées, je construisis une cabane avec mes potes, on jouait à en perdre la notion du temps, nous courrions dans la savane, nus pieds, jusqu’au jour où il y eut un clou rouillé qui pénétra dans mon pied. Ce fut affreusement douloureux mais rien à voir avec le désinfectant pour cochon que mon beau père me versa sur la plaie. Je me mis à crier d’ailleurs mon crie ressemblait a un brame de Griffon en chaleur. Mais c’etait surement la seule chose à faire pour éviter le tétanos.
Après cette mésaventure je me calmais, d’autant plus que j’étais abattu car mon chien Junior avait été empoisonné, car ce dernier s’amusait a croqué les poules des voisins. Je n’ai jamais su qui avait fait une telle horreur.

Je suis maintenant en CM2. Mes oreilles pourrissent de l’intérieur. Ma mère commence enfin à s’alarmer et prend contact avec un professeur de l’hôpital Saint Antoine, à Paris, spécialisé en ORL. Si bien que 5 mois après ce premier contact, me revoilà repartis pour la France. Cette fois je ne pars pas seul : je suis avec John et ma mère, Charles lui détestait la France et particulièrement le peuple magrébin. Selon lui c’était une mauvaise nation, selon moi je crois que c’était un gros con à ce sujet.
Le jour du départ je suis habillé comme un clown : j’ai une paire de bottes noires, un jean bordeaux et un tee-shirt orange. On est le matin, on embarque dans le Boeing 747 direction Orly …Nous quittons enfin la Guadeloupe et j’espérais ne plus subir les corrections aux câbles électriques de mère. Car en quittant l’ile, ma vision n’avait plus rien à voir avec celle d’un enfant.
Je n’ai pas grand-chose à dire sur cette période de ma vie, mise à part que j’ai regretté souvent d’avoir quitté ma famille d’accueil. De toute façon, je n’avais pas le choix. Ma mère, c’est triste à dire, ne m’a jamais dit qu’elle m’aimait ou même n’a jamais eu un geste de tendresse comme me prendre dans ses bras. Du coup, je l’aime autant que je la hais, mais ne dit-on pas de l’amour et de la haine qu’elles sont sœurs jumelles, grâce à ma mère, je suis capable d’encaisser pas mal de choses.
Même si j’ai du mal à l écrire, mais je dois me l’avouer, j’ai été un enfant battu bien que ce n’était pas tous les jours. Mais quand c’était le cas, elle se déchargeait. Je pense qu’elle ne se rendait plus compte que j’étais son enfant, car une telle violence, on ne peut l’infliger à son propre enfant, à moins qu’il y ait un souci quelque part.
Ma théorie est qu’elle a retranscrit les violences de son enfance puissance 10, car je doute que mon grand père ou que ma grand mère eurent recourt à de tels gestes.
Il faut savoir, même si on n’en parle pas assez, qu’il y a 30000 enfants par an en France répertoriés qui subissent de vraies violences de toutes sortes et je ne parle pas d’une ou deux calottes.
Sachant bien qu’il y en a qui ne disent rien et qui subissent en silence, vous pouvez donc augmenter le nombre officiel.
Le souci de cette violence enfantine, est que soit l’enfant meurt sous les coups, soit il lui restera des souvenirs douloureux qui hanteront sa mémoire durant une bonne partie de sa vie.
Mais le risque est que cet enfant qui a été battu reproduise la même violence sur sa propre descendance.
La violence reproduit la violence, l’un de mes combats sera de ne pas retranscrire à mon tour ces mêmes violences.
Alors je m'adresse à ces parents qui corrigent leurs enfants de manière plus que sévère, je vous en supplie, arrêtez avant qu’il ne soit trop tard pour vous comme pour eux.
Brame :cri de cerf


SUITE /Chapitre 2
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