Enfance Difficile
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 Le suicide

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Cendre de Lune
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Cendre de Lune


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Le suicide Empty
MessageSujet: Le suicide   Le suicide EmptyMar 8 Fév - 0:50

Voici des poèmes de Cara qui a bien voulu que je les mette sur le forum (Merci à toi)

Le dernier envol

J'entend le vent qui gronde autour de moi tel un fauve qui me traque et dans les arbres, hurler sa fureur. Ces géants se dressent menacant le long de mon chemin. Leurs branches, comme des griffes, me lacèrent. Je reste impassible, je ne sens plus la douleur ni la peur seulement la tristesse qui m'engourdit comme la plus forte des alcools qui coulerait dans mes veines. Je vois la mer à mes pieds, rageuse. Dans toute sa puissance, elle vient se heurter aux rochers. Elle se brise. Elle se disperce. Elle ne veut pas que je saute. Si elle savait. Si seulement elle savait. La mort ne m'effraie pas.

Il fait froid. Le soleil n'est pas là. Il ne brillera plus pour moi. Il pleure derrière les nuages. Je sens ses larmes sur mon visage. Elles sont si froides. J'aimerais avoir des ailes grandes et fortes pour allez le rejoindre. Le vent m'y porterait jusqu'à très haut dans le ciel, mais il me faudrait prendre garde car, comme Icare, je pourrais tomber dans la mer. Elle m'étreindrait pour me souffler la mort. Ho douce mort aux ailes noires, pour chaque personne un visage différent.

Et je vais sauter. J'ouvre mes bras comme j'ouvrirais des ailes et je prend mon élan. Alors que je croyais tout perdu et que la fin de mon calvaire arrivait enfin, une main me freina. Je le vis. Comme la lumière perçant les ténèbres opaques. Aveuglant, rougeoyant comme des yeux qui ont trop pleuré, le soleil brillait. Je ne pus retenir mes larmes plus longtemps. Je sentais sa chaleur comme une caresse d'amour depuis trop longtemps recherché. Un ange était venu et m'avait apporté le soleil en écartant les nuages sombres. Il était là que pour moi. La tempête se calma. Elle savait que je sauterais pas.

Me laissant tomber sur le sol, je crus entendre le bruissement de ses ailes.

Misère
Quelques goutes de pluie
Qui tombent froides dans la nuit
Des vapeurs de rêves qui s'élèvent
Enivrent mon coeur de bonheurs éphémères

Mon esprit engourdi, étouffé
Prisonnier d'une chaîne argenté
Fil d'une vie précaire
Qui me tient accroché à la misère.

L'ombre des corbeaux qui planent près de moi
Symbole de mes malheurs et de mon désaroi
Je ne vois plus le soleil
Seulement dans les brides de mes someilles

De mes maigres esproirs
J'avance dans la nuit noire
Trouver le soleil dans mes rêves
Pour que ma douleur face trève.

Douleur

Que dure est la vie quand le soleil nous quite
Quand même les étoiles sont en fuitent
Nous laissant que cette ombre qui gruge notre âme
J'ai veux quité se monde infâme...

Pourquoi je suis invisible au yeux du monde?
Pourquoi quand je parle, on m'oublie si vitte?
Et cette pitier dont vous faites preuvent est imonde
Je n'ai plus de dignitié, elle est détruite

Je ne suis pas parfaite, je ne le serait sans doute pas
Mais je tente de faire plaisir à tout le monde
Même si pour cela il faut que je me tait
Alors je serais muette jusqu'a mon trépas.

Expliquez-moi simplement pourquoi
On m'oublie si vitte
Car je m'oublie moi-même... je crois

Un simple pas

Un pas de plus

Un pas de plus, un seul mais j'y arrive pas. Le bord de la falaise est là, je le vois, il est si proche, beaucoup trop proche. Derrière moi, le chemin si facile que j'ai toujours suivit depuis ma naissance mais maintenant il s'arrête, il me laisse la, près de ce gouffre, au-dessus de cette mer déchaînée qu'est la vie. Prête à me happer, à me noyé.

On dit que mes ailes sont maintenant assez fortes, que je pourrais rejoindre mon soleil. Pourtant, je sais que cela est faut car avant je suis déjà tomber. Personne ne le sait mais j'ai tenté d'étouffer mon propre souffle, d'éteindre le feu qui brûle en moi et de fermer les yeux face à mon avenir. Cependant, grâce a un ange, je me suis relever et j'ai continuer à marcher mais serais-je capable de m'envoler?

Je sais que je vais tomber, que ma chute me fera souffrir et qu'elle me sera mortelle. J'ai si peur de franchir ce simple pas, je sens mes entrailles se tordrent et ma peau frémir. On n'a couper cette corde qui me retenait, je suis libre mais la liberté me fait peur et me paralyse.

J'ai envi de hurler, de pousser des cris de mort. Pour faire entendre ma douleur, ma peur, montrer que je suis pas prête à partire. Que la houle de la vie me noiera, je ne suis pas assez forte.

Un jour peut-être, on me trouvera étendu dans mon lit, les yeux a demi-clos... je serais tomber et personne ne m'aura rattrapé. Il me reste qu'un pas à franchir, un pas avant que se soit le début le début de ma fin.
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